Action du 5 août à Guyancourt

Face à la demande unanime des inspecteurs du 78 de revoir la sanction injuste décidée à l’encontre de l’adjoint, la Direction a affiché une attitude incompréhensible ! Les inspecteurs et la secrétaire du service contrôle (chargée d’affaire) ont décrit une ambiance délétère et une volonté de sanctionner l’adjoint du service contrôle du 78.

Loin d’en prendre acte et de calmer le jeu, c’est un tour de vis supplémentaire qui pour l’heure est choisi par la Direction. Les inspecteurs ont indiqué que leur adjoint avait été victime de la mauvaise ambiance qui perdurait depuis novembre 2018 et que par son attitude le  responsable d’inspection avait fait tampon entre son chef et les inspecteurs afin de protéger ces derniers. Ils ont demandé à ce que tous les protagonistes de cette triste affaire soient entendus dans le cadre de l’audit et de l’enquête demandée en urgence par le CHSCT.

Contre toute attente le Directeur de la D5 a dit en substance que la Direction ferait réaliser un audit pour comprendre comment un service contrôle entier avait pu être porté au bord de la rupture (burn out, harcèlement, ce sont les mots qui ont été prononcés lors de la réunion qui s’est tenue) mais qu’elle ne pouvait faire autrement que de licencier le principal témoin et la victime de ces faits. Car la direction a affirmé vouloir complètement décorréler le licenciement du responsable d’inspection, de l’atmosphère délétère du service contrôle, ce qui a stupéfié les inspecteurs.

Car au fond de quoi parlait-on : d’un service où l’ambiance s’est dégradée depuis novembre 2018, d’un adjoint (la victime) qui malgré cette mauvaise ambiance a fait face à toutes ses tâches mais à qui la Direction a reproché 12 heures de badgeage non conforme six mois après que l’ambiance soit devenue toxique dans ce service sans vouloir prendre en compte les explications dudit adjoint qui ramenaient à pas grand-chose cette différence.

Un blâme, un avertissement, tout le monde aurait compris et l’audit et l’enquête aurait pu être menés avec une chance de révéler quelque chose de ce qui s’est produit.

Mais là non : l’urgence selon la Direction c’est de licencier la victime et de lui interdire, de fait, d’être entendu lors de l’enquête. À l’inverse la Direction veut aider le chef du service contrôle qui par son attitude est à l’origine de ce licenciement injuste et dire aux inspecteurs de rester tranquille de faire comme si tout cela était somme toute normal !

Tous ceux qui le 5 août ont échangé avec la Direction ont convenu que les griefs étaient mineurs, qu’il n’y avait pas d’intention de nuire et que par contre les représentants de la « ligne managériale » s’étaient enferrés dans une dureté inconnue avant l’arrivée de notre nouveau directeur général.

De plus comme après les faits reprochés, il a été confié au responsable d’inspection, des tâches qui nécessitent une grande confiance de la part de la Direction – il a réalisé 16 des 22 EAEA du service contrôle et a pallié à l’absence du 2e adjointe qui s’est absentée deux mois et demi – il est profondément illogique de soutenir qu’il est nécessaire de licencier le responsable d’inspection !

Tous ont donc compris que cette discipline qui recourait à des sanctions disproportionnées par rapport aux faits reprochés, et sans se donner la peine d’analyser le contexte qui avait prévalu et qui peut à lui seul expliquer les erreurs (fautes) reprochées, ne pouvaient que nous mener à l’impasse pour l’Urssaf 2020.

Parce que cette politique répressive est aveugle et sourde !

Donc chacun de nous peut demain en être la victime. Il suffira d’un chef incompétent et/ou mal intentionné qui transmettra à sa hiérarchie un reproche pour que les jugements de la Direction réduisent à néant votre emploi.

Ne nous leurrons pas du bas de l’échelle à l’encadrement désormais la répression est l’argument qui met fin à toute discussion et qui en l’occurrence ne fera pas l’objet d’un audit puisqu’à l’heure actuelle celui qui est à l’origine de la procédure de licenciement semble protégé quoi qu’on lui reproche mais celui qui est licencié, et qui aux yeux de ses collègue apparaît clairement comme la victime, n’aura rien à dire. Car il n’est pas question de l’entendre pour la Direction alors qu’il est le principal témoin de ce qui s’est passé dans les Yvelines.

Mobilisons-nous pour que le  responsable d’inspection ne soit pas licencié et qu’il puisse être entendu lors de cette enquête afin que l’arbitraire ne soit pas la nouvelle règle de l’Urssaf 2020 !

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