RDV jeudi 28 avril à 14h00
Manifestons de Denfert-Rochereau à Nation.
A l’appel des syndicats CGT – FO – FSU – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL
A l’URSSAF IDF Les syndicats CGT et UGICT-CGT
Vous appellent à venir très nombreux manifester
RDV 13h15 au Lagny ou 14h à Denfert derrière ballon Cgt 93 et UL Montreuil
En grève (journée ou demi-journée) ou sous toute autre forme (congé, RTT, CC)
N’oubliez pas : « C’est dans la rue que ça se passe ! ».
C’est le nombre de participants aux manifestations qui sera relayé par les médias.
Les quelques reculs obtenus grâce à la mobilisation, restent minces. Le gouvernement tente de diviser salariés et étudiants, nous ne sommes pas dupes. Cela nous encourage au contraire à poursuivre pour le retrait !
Il est de notre responsabilité de faire reculer ce projet ! Sinon, demain c’est le retour au 19ème siècle avec des employeurs qui auront tout pouvoir !
Nous devons dire NON ! STOP à toute cette précarité, cette désespérance ! Sinon, comment pourrons-nous contester demain les conséquences de cette situation et la violence qu’elle engendre ?! Comment pourrons-nous nous regarder en face ?!
NON, nous ne sommes pas rétrogrades ! La lutte de classes est plus que jamais d’actualité quand ceux qui ont le pouvoir politique, économique ou financier cherchent non seulement à garder leurs privilèges mais à les augmenter, voire à « frauder », et viennent en plus chercher dans les poches des plus pauvres ?!
NON à des accords en dessous du Droit du travail ou des CCN. Le Droit du Travail doit PROTEGER LES SALARIES et rester le socle MINIMUM de leurs Droits !
NON à des accords qui sous couvert du « maintien de l’emploi » pourront augmenter le temps de travail, baisser les salaires et, en cas de refus, entrainer des licenciements pour cause réelle et sérieuse au lieu d’un « licenciement économique » plus encadré !
NON à la possibilité de travailler jusqu’à 60h par semaine (en cas de circonstance exceptionnelle… «raison de service» ?…) sans passer par l’inspecteur du travail !
NON à des accords à durée déterminée de 5 ans facilitant la possibilité de leur remise en cause par l’employeur !
NON à une modulation du temps de travail élargie de 1 à 3 ans par accord et de 4 à 9 semaines par décision unilatérale !
NON à des heures supplémentaires pouvant être 5 x moins rémunérées !
NON à la facilitation de l’autorisation de licenciements économiques : il suffit de quelques trimestres de baisse de commandes ou de chiffres d’affaire et, on ne prend pas en compte les sites hors du territoire français !
NON à l’incertitude sur les dates de congés, à la possibilité de suppression d’un délai minimum pour leur modification !
NON au référendum d’entreprise à la main de l’employeur, outil de chantage et de contournement de la démocratie électorale !
Montreuil le 21/04/2016