La CGT seule, après une bataille ardue avec l’UCANSS en négociation de branche, a su porter un message politique fort dans notre lutte contre le démantèlement de nos droits.
Les ordonnances Macron en donnant la priorité à l’accord local font disparaître le principe de faveur, ce qui ouvre la porte à une remise en cause de tous les acquis figurant dans notre convention collective.
L’enjeu politique était de taille, la CGT a su le gagner.
Après, avoir obtenu le maintien des conditions de désignation des délégués syndicaux c’est-à-dire qu’un DS est désigné par son organisation syndicale quel que soit le nombre de salariés dans l’organisme (protocole de février 2008), nous venons de parvenir à sécuriser l’ensemble des éléments qui constituent le salaire pour tout le personnel de la Sécurité Sociale :
– l’ancienneté,
– le protocole d’accord de 2008 sur les points de garantie,
– le protocole de 2015 sur le 1,65 %,
– l’article 21 de la CCN (allocation vacances),
– l’article 22 bis de la CCN (gratification annuelle).
Aucun accord local ne pourra venir remettre en question ces deux acquis de notre convention collective que sont :
La gratification annuelle et l’allocation vacances (versée en mai et en septembre).
Grâce à sa pugnacité la CGT a réussi à protéger plusieurs points importants de notre convention pour les droits des salariés.
C’est une victoire importante qui nous montre combien la bataille contre les ordonnances n’est pas finie.
Sans compromission, dès qu’un accord est favorable aux salariés : la CGT signe.