Suite à la journée de grève du 18 octobre, le Directeur général a reçu une délégation d’une trentaine de personnes le 19 à 10H00 en grève 55 minutes.
Un débrayage de 55 minutes a été organisé sur chaque site à la même heure.
Participaient à cette réunion le Directeur, la DRH, une délégation de collègues et les organisations syndicales (snfocos et cftc étaient absents).
Les collègues ont exprimé à travers les appels à la grève des 18 et 19 octobre leur refus de subir une nouvelle réorganisation géographique et professionnelle après la déconcentration, Nova, Nova bis…
Premiers chiffres Direction : 355 collègues étaient en grève le 18 octobre.
Lors de cette rencontre, les collègues ont fait part de leurs inquiétudes liées au projet Urssaf 2020, de leurs conditions de travail difficiles et de leurs rémunérations misérables.
Il a été rappelé au Directeur que les négociations doivent reprendre avec des garanties et des propositions autres que celles du 3 octobre !
A savoir : 1 seul vœu pour tous,
– RG et TNS sur tous les sites tel que prévu à Paris,
– Un accompagnement financier à la hauteur du projet, qui ne se limite pas à 2 mois de salaires maximum, avec des primes au moins équivalentes à celle de la déconcentration et non basées sur les salaires.
Nous avons également réitéré notre demande de mise en place d’une politique salariale à la hauteur des efforts consentis depuis des années par le Personnel.
Le Directeur a adopté une attitude moins méprisante et laissé place à un semblant d’ouverture tout en répondant de façon négative à la grande majorité de nos demandes :
– non aux sites multi régimes excepté Paris,
– « 2 vœux géographiques» sans changement du calendrier pour se «calquer» sur le RSI.
Quant à l’accompagnement financier, il dit le considérer à titre personnel insuffisant, que le mouvement du personnel s’en trouve légitimé mais que, pour l’instant, la réponse des tutelles et pouvoirs publics est négative quelque soit la façon dont il présente la réclamation.
Mais qu’il fera remonter les chiffres de grévistes et reformulera la demande.
À l’issue de la réunion, il a proposé de revoir les délégués syndicaux mercredi 24 octobre après midi pour définir les points sur lesquels on peut évoluer tout en définissant les limites. Il a également précisé : “je ne dis pas que les lignes ne vont pas évoluer au travers de mobilisations, mais je ne peux pas garantir le résultat ”.