Déclaration préalable
« M. le Directeur, la CGT et l’Ugict-CGT ont souhaité vous rencontrer pour échanger avec vous sur la situation des effectifs à l’Urssaf Ile-de-France.
En effet, en reprenant les effectifs prévus dans le CPG et ceux donnés chaque mois en CSE, nous avons un écart négatif de plus de 200 salariés.
En reprenant le document de consultation du CPG du CE du 19 septembre 2018, nous trouvons une cible au 31/12/21 de 2 656 ETPMA CDI et de 2 601 ETPMA CDI au 31/12/2022, ce qui fait un déficit de 236 ETP à ce jour.
De plus, dans ce document CPG, il est précisé que la cible ne pourra pas être inférieure à cette cible définie.
Vous avez été le premier à nous dire qu’un contrat de travail, nous étions tenus de le respecter, donc nous exigeons le respect du contrat pluriannuel de gestion 2018/2022.
Nous n’accepterons pas de langue de bois et nous souhaitons connaitre vos pistes rapidement pour parvenir à cette cible. »
Puis nous avons ajouté d’autres éléments chiffrés, dénonçant notamment le budget qui a été exécuté en 2020, entrainant à l’époque une perte de près de 7 millions d’euros sur la masse salariale dire reconductible (essentiellement les contrats à durée indéterminée), et dénonçant par avance le budget qui sera exécuté en 2021, dont nous sommes convaincus qu’il sera encore largement en-deçà du montant indiqué dans le CPG. En résumé, une politique d’austérité sur notre dos, alors que le CPG initialement voté était déjà un budget qui ne donnait pas les moyens aux collègues de travailler dans des conditions correctes.
La direction a reconnu des retards dans les embauches, sauf qu’elle n’hésite pas à se débarrasser des collègues en CDD à la fin de leur contrat. Ainsi, seulement 35 collègues CDD sur 289 (12 %) ont obtenu un CDI à la fin de leur contrat, alors qu’une grande partie d’entre eux ne demandait qu’à rester à l’Urssaf IDF et connaissaient déjà une partie des tâches qui nous sont dévolues. Leur volonté d’embaucher est donc très relative !
La direction a indiqué qu’elle comptait embaucher 182 collègues en CDI en 2022, mais elle a rapidement ajouté que ces embauches pourraient être remises en cause si nous intégrons des collègues des caisses Cipav en 2023. En clair, elle se prépare déjà à ne pas respecter ce qu’elle envisage en termes d’embauches.
Un bilan sur les effectifs sera réalisé lors d’un prochain CSE. A suivre donc.
En l’état, la situation des effectifs, notamment le niveau des embauches, n’est pas du tout satisfaisante. Moins de collègues embauchés, c’est moins de collègues pour traiter les dossiers, et cela entraîne une charge de travail accrue pour nous tous : c’est inadmissible.
N’hésitez pas à nous solliciter pour toutes questions : cgturssafidf@orange.fr
Prochaines plénières : CCSCT le 11 janvier, CSE le 17 janvier et Cric le 10 mars