L’année 2022 a été extrêmement compliquée pour un grand nombre de collègues et un sentiment d’incompréhension grandit au sein de notre organisme.
Les conditions de travail sont devenues ingérables. La charge de travail qui était déjà dénoncée par CEDAET est pire qu’en 2020. La direction a été alertée du mal-être qui sévit dans plusieurs secteurs, telles qu’à la direction de Lieusaint, le service TGE, le service TESE, le service LCTI, le service CGA… Nous avons aussi des remontées de collègues concernant les organisations et réorganisations, qui ne font que les mettre en difficulté. Ceux-ci font le triste constat que la bienveillance, la considération et la reconnaissance sont totalement absentes des actes des directeurs et des directrices.
Pour exemple, vous avez confié à chaque direction la liberté d’accorder des jours de TAD supplémentaires pour des événements exceptionnels. Cependant, certaines directions, dont celle de Dammarie Les Lys, refusent systématiquement d’accorder ces TAD supplémentaires, comme cela a été le cas lorsque météo France avait recommandé à l’occasion d’un événement classé en vigilance orange à cause du verglas et de la neige de rester chez soi ce qui a exposé nos collègues à des dangers. Nous rappelons quand même que les journées de TAD sont des journées de travail qui sont souvent plus productives que des journées sur site et que ce ne sont pas des jours de congés.
Certes chaque directrice ou directeur rencontré plébiscite le dialogue social, mais dans les faits nous constatons qu’ils campent sur leurs positions, ce qui va à l’encontre du bien être des salariés. Par conséquent aucune tolérance et aucune bienveillance ne sont ressenties par ces derniers. Seul l’intérêt du cotisant est pris en compte alors que celui du salarié devrait également l’être. Pourtant, il est reconnu qu’un salarié heureux est un salarié deux fois moins sujet à la maladie, plus productif et plus performant.
Mais aujourd’hui, le constat est alarmant, les collègues sont désabusés, démotivés et contrariés.
Plus récemment, l’obligation d’assister à l’invitation à la cérémonie des vœux de la direction pour passer un moment de convivialité laisse perplexe de nombreux collaborateurs. En effet, il y a contradiction entre « l’invitation à » et « l’obligation de ». En outre, les collègues ont les horaires variables et imposer un horaire de 15h00 à 17h00 est peu compréhensible, de plus, certains ne souhaitent simplement pas y assister compte tenu de l’année désastreuse qu’ils viennent de passer. Dans cette mesure, ce moment de convivialité doit rester une invitation.
Nous demandons que la souffrance des collègues ne soit pas minimisée. La bienveillance qui avait été plébiscitée lors de la crise COVID doit enfin être réelle et concrète pour que chacun puisse travailler dans un climat serein et humain.