Le personnel de cet organisme en accord avec notre syndicat observera un mouvement de grève ce jour (mardi 21 mars) de 14h à 14h55 afin que les conditions de travail qui sont les nôtres cessent de se dégrader.
Sur chacun des sites, un rendez-vous est fixé afin de montrer aux différentes directions locales, qu’il faut cesser cette pression incessante basée sur le chiffre et les résultats, qui conduit par l’intensification des tâches et l’augmentation de la charge de travail des collègues, à causer des souffrances que ceux-ci ne peuvent plus supporter !
À cette souffrance dû à un travail trop complexe s’ajoute la faiblesse des salaires qui permet encore moins qu’hier de faire face aux besoins de la vie quotidienne, surtout en cette période d’inflation.
Plutôt que de remédier à cela, notre hiérarchie maintient ou augmente la pression que cette course au chiffre fait peser : plus 23 % de comptes, plus 16 % d’encaissements en quelques années, mais en termes de paye rien de plus, bien au contraire.
La lettre et les actions la semaine dernière de nos collègues du Rousseau dépeignent totalement ce que nous vivons tous chaque jour.
Ce CPG qui est en cours de discussion, il doit nous donner les moyens de travailler dans des conditions décentes, avec des embauches en nombre suffisant pour faire face à la charge de travail.
Et ce ne sont pas par des mesures insuffisantes ou une communication habile que notre quotidien va s’améliorer.
Monsieur le directeur nous a déclaré devant les élus du CSE en janvier dernier que si nous n’avions pas les moyens avec ce CPG, alors il faudra accepter une baisse de la productivité.
Soit !
Mais le constat que nous faisons aujourd’hui, c’est que ces moyens nous font déjà défaut. Dès lors, vous devez en tirer toutes les conséquences, en termes d’effectifs comme de salaires.
C’est pourquoi les collègues ont décidé de montrer que nous ne laisserons plus faire n’importe quoi.
Nous n’avons aucune confiance en un gouvernement qui vole sans débat à l’assemblée deux ans de vies à tous les salariés et pénalisent d’abord les femmes en leur imposant un départ minimum à 64 ans et 43 ans de cotisations. Avec une telle cécité, le contrat social qui fonde la base de notre société se brise : l’effort des uns enrichit ceux qui les commandent sans que ceux-ci aient à subir le quotidien des salariés, puisque les actionnaires par définition vivent de leurs rentes et non du travail. Pour eux hormis définir les contraintes du travail, ce dernier mot est plus une théorie qu’une réalité.
Mais aujourd’hui le message que nous leur administrons est que la production ne doit pas appartenir à l’investisseur : car la seule chose qui a de la valeur c’est le travail ! Et il n’est pas à démontrer qu’investir ce n’est pas produire. Mais profiter d’une rente de situation.
Cette situation était tolérée, pour ne pas dire subie. Il est temps de redresser la tête et puisqu’il n’y a pas de dialogue, de montrer notre colère, notamment par la grève, pour obtenir satisfaction pour nos conditions de vie.
Tous en grève ce jeudi 23 mars. RDV à la manifestation, qui partira à 14h de Bastille.
Comme les fois précédentes, nous fixons un RDV au Lagny, à 13h15, pour partir avec celles et ceux qui le souhaitent.
D’ici peu, nous vous ferons un retour des débrayages qui se sont déroulées mardi.