Déclaration préalable CGT et Ugict-CGT – CSE du 18 janvier

Nous avons déjà dénoncé à de multiples reprises la politique de l’organisme en matière d’embauches. Rappelons que nous étions 2 409 ETPMA CDI à fin 2017 et 2 377 ETPMA CDI à fin 2022, soit une diminution de 32 équivalents temps plein, alors que nous avions intégré plus de 200 collègues des caisses ex-SSI, venus avec leur charge de travail. La baisse des effectifs avait ainsi été importante lors de la précédente Cog, alors que le CPG de l’organisme prévoyait initialement 2 600 ETPMA fin 2022.

Début 2023, nous avons intégré environ 70 collègues de la Cipav. Malgré cela, le solde des effectifs est à peine positif à fin 2023 par rapport à fin 2022, avec un ETPMA de 2 447 (intégrant les CDD en contrat pro) contre 2 431 un an plus tôt.

Outre les nombreuses interrogations que nous avons à formuler sur le bilan des effectifs en 2023, le plan de recrutement 2023 et le point sur les embauches pour 2024, nous pouvons déjà constater que le nombre de départs reste élevé, notamment au niveau des démissions (47 en 2023 contre 37 en 2022). La direction a licencié 8 collègues en 2023, alors qu’elle s’est débarrassée de 21 autres collègues en contrat-pro à la fin de leur contrat. La direction a également mis fin au contrat de 213 collègues embauchés en CDD (hors CDD-pro) et en contrat d‘apprentissage. Seule embellie : les embauches en CDI de collègues embauchés auparavant en CDD-Pro ou en CDD classique.

Nous dénonçons que les collègues embauchés en contrats d’apprentissage soient sur des postes qui devraient être normalement tenus par des collègues embauchés en CDI ; de fait, ils se retrouvent à tenir des postes qui devraient être occupés par des CDI classiques au lieu de postes relevant réellement de l’apprentissage. Au passage, le fait de procéder à des embauches de collègues avec des contrats non soumis à cotisations sociales est particulièrement gonflé pour un organisme dont le rôle est justement de recouvrer des cotisations de Sécurité sociale !

Nous dénonçons également le recours aux heures supplémentaires qui représentent au total 10 emplois pour l’année écoulée. Si l’Urssaf IDF payait des salaires corrects avec des effectifs suffisants, alors nous n’aurions pas besoin de recourir aux heures supplémentaires. Car les collègues ont vraiment autre chose à faire que de venir travailler le samedi.

Par ailleurs, nous relevons que sur les 551 vacances de postes prévues début 2023, 161 ont fait l’objet d’un recrutement externe, tandis que 202 n’avaient pas encore été pourvues fin 2023, 80 d’entre elles ne seront même jamais pourvus à la lecture du tableau. De plus, la direction n’évoque pas le nombre de postulants internes qui ont été remplacés sur leur postes actuels après avoir été promus sur un autre poste.

Nous le voyons bien, la situation de l’emploi ne peut en aucun cas nous satisfaire.

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