Guerres, Racisme, Xénophobie : ils nourrissent la bête immonde
La journée internationale des travailleurs va se dérouler dans un contexte particulier face à une situation internationale explosive où la guerre fait rage notamment en Palestine et en Ukraine. Nous assistons, dans le silence assourdissant et complice de nos dirigeants, aux massacres des travailleurs et des peuples avec un risque d’embrasement à tout moment au Proche Orient.
Nous ne pouvons rester impuissants face à l’horreur de ces conflits. En Palestine le peuple est massacré et ne peut accéder aux médicaments ni à l’eau potable. C’est pourquoi La FNPOS CGT demande à tous les travailleurs de se mobiliser en ce 1er mai afin d’exiger un cessez-le-feu immédiat et l’arrêt des livraisons d’armes dans toutes les zones de conflit comme Israël ou l’Ukraine.
La FNPOS condamne de la même manière le racisme et la xénophobie qui en découlent avec pour seule conséquence la division des travailleurs qui profite au patronat et au gouvernement qui le soutien.
Ils veulent en finir avec la Sécu
Cette situation ne profite véritablement qu’à un seul camp, celui du capitalisme qui génère des profits pour les entreprises du CAC40 qui n’ont jamais étaient aussi élevés avec 143 milliards d’euros en 2023. Un capitalisme qui s’enrichit sur l’horreur de la guerre et sur le dos des travailleurs avec des ventes massives d’armes.
Cette journée se déroulera également dans un contexte national de régression sociale sans précédent qui vient répondre au diktat d’un patronat qui veut en finir avec le salariat, la Sécurité Sociale et tous les conquis arrachés par la lutte des travailleurs.
Bruno Lemaire l’a assez asséné dans les médias : « il faut en finir avec l’État Providence ».
Mais l’État providence pour qui ?
À ce jour, le gouvernement en fait surtout profiter le patronat avec des aides publiques aux entreprises qui atteignent des records : 157 milliards d’euros (6,6% du PIB) en 2022 contre 9,4 milliards d’euros (2,4% du PIB) en 1979.
Alors que les riches n’ont jamais été aussi riches, ce gouvernement est en guerre contre le « modèle social » conquis en 1945 à travers des réformes désastreuses pour le salariat :
- Report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans minimum,
- Remise en cause des ALD (remboursement à 100% des maladies dites de longue durée tel que le cancer),
- Attaques contre les arrêts maladies,
- Suppression de l’ASS (allocation solidarité spécifique) …
Des attaques se profilent encore et toujours contre la population
Les attaques sont nombreuses et vont s’accélérer comme l’annonce le Premier Ministre :
- Nouvelle réforme de l’assurance chômage,
- Nouvelle réforme retraite avec la remise en causes des dispositifs familiaux (trimestres supplémentaires pour enfants…) ,
- Remise en question du droit du travail et du droit de grève ( loi travail 2),
Baisse drastique des allocations pour jeunes en accompagnement par les missions locales (ex PACEA)
Ce gouvernement est en guerre contre son peuple et sa jeunesse pour le seul avantage des profits capitalistes.
De l’espoir, de la solidarité, de la paix, une Sécurité sociale à 100%
Face à la noirceur du monde que nous propose le Gouvernement et le patronat pour justifier des réformes complaisantes pour les pires idéologies et thèses d’extrême droite, il nous faut plus que jamais dire qu’il y a une alternative, celle que nous a transmise que Conseil National de la Résistance et les créateurs de la Sécurité sociale, Croizat en tête !
Notre 100% Sécu trouve dans ce 1er Mai toute sa raison d’être
Pour la paix et la liberté partout dans le monde
- Pour un cessez le feu immédiat dans la bande de Gaza et partout ailleurs
- Contre le racisme et la xénophobie
- Pour la défense de nos libertés syndicales et publiques
- Pour l’abrogation de la réforme des retraites et de l’assurance chômage et toutes les réformes de régression sociale : Retraite à 60 ans !
- Pour l’augmentation des salaires et des pensions
- Pour une Sécurité sociale à 100%
Mobilisation de masse pour ce 1er mai
Pas de trêve estivale
Reprenons le chemin des luttes et de la rue
Tract de la Fédération des Organismes Sociaux