Tous ensemble, les agents de Paris nord solidaires, avec la CGT l’UGICT-CGT FO et la CFDT ont débrayé 55mn le jeudi 18 décembre de 11h00 à 11h55.
Pour aller dire que nous n’acceptons pas son licenciement, qu’il y a d’autres solutions !
Malgré la décision majoritaire du conseil de discipline (3 voix contre/4) rejetant la demande de la direction de licenciement pour faute simple en indiquant : « que la situation avait pour origine un état pathologique incontestable…qu’une mesure permettant le maintien du contrat de travail pourrait être prononcée »
Malgré les interventions de l’ensemble des OS dès le 11/12, lendemain du conseil;
Malgré la rencontre de toutes les OS avec la directionle 15/12 où le directeur avait semblé sensible à la situation de notre collègue;
Malgré l’intervention des collègues de son secteur auprès de leur supérieure;
Malgré la pétition rapidement signée sur paris nord par environ 150 collègues;
La direction nous a informés ce jour de sa décision de licencier notre collègue ! Elle considère que, même dans le cas d’une situation médicale et sociale lourde, l’employeur ne peut pas supporter ces entorses au règlement !
Nous ne demandions pourtant qu’un examen bienveillant d’une situation humaine difficile !
Ce collègue, 17 ans d’ancienneté, qui pendant des années n’a posé aucun souci, a depuis quelques années « lâché prise ». C’est vrai, il n’a pas respecté le règlement intérieur et a eu 2 blâmes pour ce motif mais, il a apporté les preuves d’un suivi médical lourd qui s’inscrit dans la durée.
Pour notre part, nous considérons qu’un organisme de 2700 salariés, qui plus est de sécurité sociale, ne peut pas être désorganisé par un salarié qui du fait de son état de santé n’est pas en mesure d’assurer ses obligations administratives !
Le manque d’effectifs et les dysfonctionnements récurrents sont beaucoup plus gênants !
De plus comment désorganiserait-il le service par ses absences fréquentes alors que sa hiérarchie a elle, très justement pris la mesure de sa situation spécifique, en ne lui confiant pas de portefeuille et en l’affectant sur un poste de « volant » où le travail ne lui est donné que lorsqu’il est présent ?…
Si notre collègue ne justifie pas ses absences dans les délais ce n’est pas de la désinvolture ou qu’il se moque du règlement ! C’est tout simplement sa situation médicale lourde qui fait que chaque fois qu’il perd pieds il n’est pas en état de penser à ce genre de contraintes. Au lieu de l’exclure il faut lui permettre de conserver un lien social pour l’aider à se reconstruire, même si cela peut être long et entrainer quelques désagréments administratifs.
Nous voulons que notre collègue reste avec nous !