Après la forte mobilisation du 9 mars 2016.
Exigeons le retrait de la loi El Khomri.
C’est dans la rue que cela se passe !
Quelques exemples de régression sociale :
Avant : La durée maximale du travail est de 10 heures par jour, mais peut monter à 12 heures avec autorisation de l’inspection du travail
Après : La durée quotidienne du travail sera toujours de 10 heures mais pourra monter à 12 heures par simple accord d’entreprise
Avant : La durée maximale du travail est de 48 heures sur la semaine et de 44 heures en moyenne sur 12 semaines consécutives.
Elle peut atteindre jusqu’à 60 heures par semaine avec autorisation de l’inspection du travail
Après : La durée maximale du travail reste au final (suite au 9 mars) de 48 heures sur la semaine et de 44 heures en moyenne sur 12 semaines consécutives. MAIS elle pourra atteindre jusqu’à 60 heures par simple autorisation administrative
Avant : 11 heures de repos obligatoire par tranche de 24 heures
Après : Les heures de repos obligatoire par tranche de 24 heures peuvent être fractionnées
Avant : Les heures supplémentaires sont rémunérées 25% de plus pour les huit premières heures, 50% au-delà.
Après : Un accord d’entreprise ou à défaut de branche pourrait abaisser la majoration des heures supplémentaires jusqu’à un plancher de 10% minimum. Ces heures pourraient être décomptées (payées ou posées en récupération) sur une période de 3 ans maximum en cas d’accord collectif.
Avant : Référendum : un accord n’est valable que s’il est signé par un ou plusieurs syndicats représentant au moins 30% des votes exprimés aux élections et si les autres organisations pesant au moins 50% ne s’y opposent pas. Ils sont conclus pour une durée illimitée.
Après : Un accord d’entreprise pourra être conclu s’il est paraphé par des organisations représentant au moins 50 % des salariés. Si elles ne représentent que 30% à 50 % des salariés, elles pourront alors demander l’organisation d’une consultation des salariés dans le but de contourner les syndicats majoritaires et de supprimer le droit d’opposition.
La durée des accords passe à 5 ans
Avant : En cas de difficultés conjoncturelles, une entreprise peut par accord, baisser les salaires et changer le temps de travail. Un salarié refusant l’accord peut être licencié pour motif économique, laissant une possibilité de contestation devant les juges .
Après : Le dispositif actuel est étendu aux entreprises en cas de hausse ponctuelle de l’activité. Un salarié refusant l’accord pourra être licencié pour motif personnel. La cause réelle et sérieuse du licenciement sera impossible à contester devant les juges et il ne bénéficie plus du PSE.
La stabilité professionnelle des jeunes est menacée.
Cette loi confond salariat et servage.
Oublieraient-ils que notre force de travail est la valeur ajoutée de l’entreprise ?!
Imposons le retrait de cette loi !
Les jeunes, nos enfants, l’ont bien compris.
Ils seront dans la rue :
– le 17 mars 2016 à 14H à République ;
– le 24 mars 2016, à 12h30 à Montparnasse ;
(Jour de présentation de la loi devant le conseil des Ministres)
Les syndicats CGT et UGICT-CGT vous appellent à participer à ces deux manifestations sous toutes les formes (Journée RTT, congé annuel et grève).
Et à une journée de grève le 31 mars 2016.
Seule une mobilisation d’ampleur de toute la population : salariés, chômeurs, étudiants, lycéens pourra faire céder le gouvernement. Venez nombreux !
Téléchargez le tract : tract 17 24 31 03 2016