Le document présenté lors du comité d’entreprise du 19 septembre est succinct. Ainsi, il ne contient aucun élément comparatif avec l’année précédente. La transparence de la direction sur ce sujet reste ainsi très limitée.
Surtout, ce budget découle directement du CPG 2018-2022 qui vient d’être voté par le conseil d’administration. Malheureusement, la CGT a été la seule organisation à avoir voté contre ce contrat d’objectif, qui, n’en déplaise aux propos de la direction, entérine des nouvelles suppressions d’emplois et des restrictions drastiques des moyens.
En effet, les effectifs annoncés seraient de 2 601 à fin décembre 2022, grâce à l’intégration des collègues en provenance du RSI. Mais les dénombrements présentés dans le CPG n’évoquent pas les effectifs en provenance de l’Agessa, de la MDA, des caisses PL intégrées dans le réseau du RSI, des caisses Cipav, voire pour le recouvrement de la contribution à la formation professionnelle. Ainsi, la direction est bien incapable de garantir le maintien des effectifs sur le même périmètre d’activités, et pour cause ! La feuille de route de l’Acoss est très claire : toutes les Urssaf doivent contribuer aux 880 suppressions d’emplois programmés dans le réseau des Urssaf.
Ce CPG prévoit également une forte baisse des moyens de fonctionnement, et le budget de gestion administrative pour 2018 s’inscrit évidemment dans cette problématique.
Nous condamnons ce budget de la même manière que nous avons condamné le CPG, élaboré au détriment de nos conditions de travail. Nous émettons un avis défavorable sur le budget de gestion administrative 2018.