Le 4 juillet 2019, 16 collègues du corps de contrôle de la DDR de Guyancourt ont alerté par mail le CHSCT pour dénoncer la situation délétère qui règne en ce moment au sein de leur département. De notre côté, nous avions déjà demandé à être reçus par la directrice adjointe sur ce sujet, le RDV étant programmé ce même 4 juillet à 15h30.
Or, le matin même, nous avons appris que la direction envisageait une mesure de licenciement pour faute grave contre notre collègue, responsable d’inspection dans cette même DDR, pour des histoires de badgeages inappropriés. Un article 48 s’était tenu la semaine précédente, et l’ensemble des organisations syndicales avait alors fourni suffisamment d’éléments pour justifier l’absence de sanction. A ce stade, il n’en est malheureusement rien. Face à la volonté de la direction de licencier notre collègue, nous avons invité les autres syndicats à se joindre à nous pour rencontrer la directrice adjointe le 4 juillet.
L’ensemble des syndicats a alors exposé la situation, en particulier la charge de travail invraisemblable qui est retombée sur notre collègue, la forte confiance dont il dispose vis-à-vis des inspecteurs et notre colère et notre incompréhension totale par rapport à la sanction envisagée par la direction. La directrice adjointe a pris note de nos réflexions, elle semblait déstabilisée de la saisine du CHS par nos collègues inspecteurs.
Le 5 juillet, la direction générale s’est rendue à Guyancourt. Face à des collègues, le directeur a totalement assumé la procédure en cours, justifiant ainsi la demande de licenciement sous des prétextes bidon. Affaire à suivre, sachant que nous n’en resterons évidemment pas là.
Cette procédure est scandaleuse, nous devons y mettre un terme, tous ensembles