Jeudi 2 février : le contrôle reprend la main !

Ce matin, à la suite de l’appel à la mobilisation lancé mercredi 1er février, la moitié de nos collègues d’un des services contrôle ont pu se mettre en grève et ainsi refuser une formation.

Ils se sont souvenus des propos de Yann-Gaël Amghar, celui que le journal les Échos a rebaptisé le « soldat du social » : « Nous ne sommes pas opposés à une augmentation des tâches confiés aux inspecteurs, mais nous sommes opposés à une augmentation de leur salaire. »

En résumé : vous allez au front, et nous qui vous commandons, nous aurons une augmentation.

Message bien reçu ! Prenant exemple sur ce que notre collègue délégué CGT de Lyon a initié, nous avons écrit en substance le mardi 1er février : « ça suffit ! ».

Mais que s’est-il passé à Lyon ? Eh bien les inspecteurs ont refusé à la fois de suivre les formations pour pouvoir accomplir de nouvelles tâches, en usant de leur droit de grève au motif qu’ils avaient quelques revendications non satisfaites, couverts en cela par le préavis de grève déposé préalablement par la CGT Rhône-Alpes, mais aussi ils ont refusé de dispenser des formations aux futurs inspecteurs.

Inutile de vous dire que le Directeur local s’est trouvé assez embarrassé, au point qu’il n’a à ce jour aucun moyen de remplacer ceux qu’il veut bien faire travailler mais qu’il n’envisage pas de mieux les traiter !

Quoi qu’il en soit, 50 % du groupe d’inspectrices et d’inspecteurs qui devaient aujourd’hui suivre une formation a décidé de faire grève, lançant ainsi le départ de l’action.  Avis à ceux qui n’avaient pas encore saisi le ras-le-bol : sans vraie négociation, il n’y aura pas de solution !

Arrivé à ce point il est urgent de se coordonner, car soyons très clair : les inspecteurs ne peuvent agir que collectivement.

Nous vous proposons à ceux qui sont intéressés de nous en faire part afin que nous organisions une conférence vidéo via un canal différent de ceux de l’Urssaf afin de ne pas être ennuyés.

Dès le 1er février, plusieurs inspectrices nous ont fait part de leur exaspération et de leurs craintes via la boîte-mail dédiée (ugictcgturssafidf@gmail.com), quant aux évolutions futures du métier. Aussi, nous vous invitons à nouveau à nous contacter via cette même boîte mail dont le seul but est de se coordonner et d’impulser la lutte pour plus d’efficacité.

 

 

 

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