Suite à notre lettre dénonçant les conditions de travail catastrophiques à l’Urssaf IDF, nous avons été reçus le 31 mars par le direction.
Nous avons très largement évoqué l’ensemble des problématiques actuelles : salaires, emplois, charges de travail, pressions de l’encadrement et du résultat, manque de reconnaissance, problèmes administratifs non résolus, formations insuffisantes, mauvaises transmissions des compétences, santé au travail.
Le Directeur nous a avoué qu’en matière d’effectifs et de salaires, ce n’était malheureusement pas à sa main ; il a pour autant reconnu les lacunes dans ces domaines et nous a confirmé n’avoir aucune information sur le CPG et les moyens qui seront alloués à l’organisme.
C’est scandaleux alors que le dernier CPG s’est terminé en 2022, et qu’à cause de cela, nous ne pouvons pas recruter en CDI et que le budget de l’organisme n’est que de 80 % de celui de l’année précédente. Déjà qu’en temps normal, la direction dit avoir du mal à recruter, mais là, c’est pire.
Nous sommes réintervenus en demandant où en était le paiement avec majorations des RTT ; il semblerait que, bien qu’un texte de loi existe, la tutelle s’y oppose, comme elle s’est opposée à l’augmentation du remboursement transports à 75 % ou à une augmentation de la majoration des heures supplémentaires.
Il va vraiment falloir aller faire entendre rapidement à nos tutelles qu’il faut immédiatement augmenter considérablement nos salaires.
Concernant la pression que nous subissons tous et qui s’est accrue avec l’isolement dû au télétravail, la Direction propose de repasser à un portefeuille commun pour tous les collègues qui ne se sentent pas encore à l’aise avec tous les circuits.
La direction va revoir avec son encadrement pour faire cesser la pression quotidienne sur les chiffres qui est un facteur de stress. Les collègues ont une grande conscience professionnelle, ils savent ce qu’ils doivent faire sans qu’on leur rabâche en permanence et sans qu’on leur demande des comptes tous les jours.
Nous avons également demandé qu’un rappel soit fait concernant la prise de congés ou de TAD et que les directeurs doivent faire preuve de souplesse dans la période actuelle.
Le directeur a rappelé qu’il ne fallait surtout pas s’empêcher de dormir pour un stock de travail, dont acte. Il a indiqué que les stocks (accrus suite à la reprise massive du recouvrement amiable et forcé) devraient commencer à diminuer à partir de cet été.
Nous ne manquerons pas d’évoquer rapidement ces sujets, notamment lors du CSE qui se tiendra mercredi 5 avril. Continuons les cahiers de revendications, nous vous tiendrons au courant très rapidement des suites que nous vous proposerons.