Rien ne bouge, alors ce 28 décembre 2023 nous agissons en faisant grève

 

Nous vous avons fait parvenir une pétition qui dénonçait le fait que notre métier de contrôle avait évolué de façon très significative quant aux compétences nécessaires pour pouvoir assumer les évolutions que celui-ci a connues.

Si nous avons accepté de nous adapter et de nous former, il est clair que les bénéfices obtenus grâce aux efforts que nous avons accomplis ne devraient pas avoir été obtenus sans qu’une contrepartie nous ait été donnée.

Il n’en est rien !

Car tant du point de vue des perspectives d’évolution du métier que de celui de la revalorisation du coefficient de base : rien, mais vraiment rien, ne nous a été concédé.

De plus cela s’inscrit dans un contexte général qui voit notre salaire en termes de pouvoir d’achat, à l’instar de tous les collègues de la sécurité sociale, diminuer en moyenne d’un pour cent chaque année.

Vous comprendrez donc que la limite de l’acceptable a été franchie depuis trop longtemps, aussi par cette grève nous vous signifions que nous demandons une remise à plat rapide, c’est-à-dire l’ouverture d’une négociation afin que les gains que vous obteniez ne le soit pas au prix de pertes supplémentaires pour nous.

Nous pensons que tout contrat est synallagmatique (*) c’est-à-dire que ce qui est pris doit avoir une contrepartie et que bien que nous soyons placés dans un rapport de subordination, le fait que vous bénéficiez du pouvoir de Direction ne permet pas de dépasser les limites du raisonnable.

Les contrôleuses, les contrôleurs et l’ensemble des syndicats de l’Urssaf IdF

(*) : qui comporte une obligation réciproque entre les parties

Imprimer cet article Télécharger cet article