Les services contrôle en lutte : après le 28 novembre, pourquoi pas le 19 décembre 2023 ?

Quelques nouvelles : les élections des représentants du personnel sont terminées. Bravo aux élus et merci aux électeurs. Mais la lutte n’en est pas pour autant terminée. Car ce n’est pas le saupoudrage de quelques niveaux 7 supplémentaires et leur financement à 100% au lieu de 50%, des rémunérations 5A pour les stagiaires qui vont satisfaire les inspectrices et les inspecteurs. Surtout que nous venons d’apprendre que les nouveaux stagiaires qui proviennent d’un autre organisme de Sécurité sociale se retrouveront en cas d’échec de la formation confrontés à un licenciement pur et simple ce qui n’était pas le cas auparavant. Si c’est ça le plan d’action que M. Yann-Gael Amghar se propose d’appliquer, force est de constater qu’il est à revoir !

Prenons un simple exemple : les résultats escomptés de 2023 à 2027 en comparaison de ceux fixés à la LCTI sur la période 2019-2023. C’est une multiplication par trois des montants redressés et par deux et demi de ceux encaissés qui va être demandée au personnel contrôle. Dans le même temps, l’effectif contrôle LCTI ne fera que doubler et encore, cela ne se fera que lors de la troisième année seulement. Ce simple exemple montre bien que la Direction n’est pas embarrassée quand il s’agit de demander une augmentation de la production à réaliser mais par contre, elle est aux abonnés absents quand il s’agit de payer les salariés !

C’est pourquoi, il est urgent de poursuivre toutes les formes d’actions :
– le 28 novembre les collègues de la LCTI inspectrices, inspecteurs, contrôleuses et contrôleurs sur pièce ont décidé de faire une assemblée générale pendant une grève de 55 mn en pleine réunion de service,
– les CPAP CCA quant à eux, ont fait une demi-journée de grève les 28 et 29 novembre.
– le 19 décembre un appel à la grève pour la revalorisation du point a été lancé : soyons nombreux,

CZes actions loin d’être finies prennent de nouvelles formes. C’est le PROTOCOLE D’ACCORD DU 27 FÉVRIER 2009 qui permet de revoir les conditions de rémunération des métiers du contrôle qu’il faut rouvrir à la négociation.

Nous continuons la contestation du monitorat et envisageons d’autres formes d’actions. Car l’Urssaf Caisse nationale et le ministère doivent comprendre que l’on ne peut durablement sous-rémunérer une profession qui certifie 615 milliards d’euros au motif que ça fonctionne encore. La machine est en train de se gripper et, à l’instar, de ce qui se passe dans l’éducation nationale, si rien ne bouge, on doit s’attendre à ce que les blocages grandissent et que le recrutement se tarisse !

Ce n’est l’intérêt de personne de bloquer la machine à améliorer les encaissements sauf à ce que la Sécurité sociale soit dirigée par des personnes qui manquent de lucidité ou ne soient pas à la hauteur de leurs responsabilités.

Nous avons une opportunité de nous faire entendre.
Soyons tous mobilisés le 19 décembre : tous en grève, rendez-vous devant l’Ucanss à 12h30, 6 rue Elsa Triolet à Montreuil, métro Saint-Mandé.

Tous ensemble devant l’Ucanss le 19 à 12 h30 !!!

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