Contrôle : serait ce une mascarade ?

Nous avons été récemment invités pour discuter de l’éventualité d’attribuer des N8 aux inspecteurs. Lors de cette séance, aucune proposition n’a été faite par la Direction qui n’était venue que pour attendre les nôtres.

Pour la CGT, les 18 points potentiels garantis par la règle des 105 % à l’occasion du passage du N7 au N8 pour quelques-uns, cela ne correspond pas aux 50 points initialement demandés par tous les inspecteurs.

50 points pour quelle raison, rappelons-le (pour ceux qui n’auraient pas suivi tous les épisodes…), parce que les champs de compétences et la complexité ont évolué de telle sorte qu’aujourd’hui les 615 milliards de cotisations et de contributions à contrôler requièrent un niveau d’expertise qui n’est plus en adéquation avec les salaires proposés, si tant est qu’il ne l’est jamais été…

Pour la CGT, il est inadmissible que la Direction, plutôt que d’appuyer les revendications légitimes de ses inspecteurs, ouvre des contrefeux qui sont autant de procédures dilatoires dont le but est au mieux d’attendre la conclusion de la classification et une issue prévisible : 9 ou 10 points et un système de récompense individualisé renforcé et au pire, de démontrer – encore une fois – le peu de sérieux dont ceux qui nous dirigent on fait preuve face à l’ampleur et à l’importance de ce mouvement.

En apportant aucune réponse ou des réponses insuffisantes face à une situation qui se dégrade, on peut sans craindre de se tromper prévoir que ce manque de considération laissera des traces préjudiciables.

Plutôt que d’en prendre acte, et d’accepter les propositions de la CGT d’attribuer une progression régulière du salaire du corps de contrôle qui soit la conséquence de la pratique de vérifications nouvelles, c’est une logique de chargé de mission à la main de la Direction, c’est-à-dire là encore de façon aléatoire, qui est suggérée en filigrane, par les participants qui étaient présents autour de la table ce jour-là.

Nous ne l’acceptons pas car le métier requière au minimum une progression naturelle, c’est- à-dire par l’exercice et l’amélioration de nos compétences, qui permette d’aller de 2 000 € net à 4 000 € net en fin de carrière, et encore nous restons modestes quant à nos demandes.

Et ce sont plutôt des conditions de stress, de qualification, de sécurité, de motivation dont il faut se préoccuper plutôt que de rentrer dans le jeu de la Direction.

UNE AUGMENTATION DES SALAIRES, TOUT DE SUITE !

Vos interlocuteurs syndicaux : ugictcgturssafidf@gmail.com

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