Alerte des élus CSE au CSSCT – Mars 2020

Depuis 3 mois L’URSSAF 2020 se met en place avec son lot d’insatisfaction pour la majorité des collègues. Les constats que nous faisons aujourd’hui sont catastrophiques et montrent que la Direction n’a pas pris la mesure de l’impact psychologique de ces nouvelles organisations.

La bonne volonté des services informatique, RH et immobiliers n’est pas remise en cause. Toutefois, la manière dont cette réorganisation se passe, donne l’impression d’un manque d’organisation, de communication et d’anticipation. Pourtant ce projet existe depuis quelques années…

– travaux au Marceau : les cloisons ont été systématiquement retirés, les portes donnant sur les circulations aussi, alors que certains secteurs continus aujourd’hui à les réclamer. La comptabilité pour des raisons de confidentialité, la Dil, dont la plupart des collègues ont du mal à travailler dans le bruit, et sans sécurité concernant les stocks d’ordinateurs portables et de téléphone portable. Demande relayée depuis plusieurs mois, les secteurs juridiques.

– déménagement de la FP : la formation est installée sur le site du Marceau, les salles de formation sont sur le site de Champs sur Marne. Aucun accueil n’est prévu pour les collègues devant se déplacer, même leur badge ne fonctionne pas pour rentrer dans les locaux de Champs.

– Déménagement des services juridiques du Rousseau au Marceau : problème avec le manque de portes donnant sur les circulations, besoins de cloisons entre la salle de travail et les circulations.

– fermeture de Paris Sud,

– ouverture de Lieusaint et Champs sur marne, avec son lot de dysfonctionnement remontés dans les pièces jointes.

– intégration des collègues de l’ex SSI et arrivé de certains collègues de l’URSSAF IDF sur Saint Ouen et Dammarie les Lys, qui souffrent de l’ouverture sur les circulations,

– collègues de l’ex SSI qui font une expérience douloureuse du V2, du manque de formations, voir d’informations sur les différents outils de l’URSSAF IDF. Il en va de même pour les collègues de l’AGESSA /MDA qui ont décidés de rejoindre l’URSSAF.

– création d’une zone tampon à Paris Nord, où le personnel est arrivé dans les anciens locaux de la PFT, non nettoyés, bénéficiant des vieux meubles qui dates de l’époque de l’Héliaque, laissés par les collègues de la PFT, donc sans meuble suffisamment grand pour y ranger leurs affaires, alors qu’ils vont rester jusqu’en juillet, toujours sur ce site. Toujours à Paris Nord, collègues séparés, éclatés, dans différentes salles de travail, voir différents étages. Des exemples nous démontrent que certains se sont retrouvés complétement isolés, seuls.

– collègues de Créteil, qui ont le sentiment d’être abandonnés sur un site dans lequel ils ne restent qu’à une vingtaine.

– collègues avertis au dernier moment de leur déménagement, sans information préalable avec l’obligation de faire leurs cartons de toutes urgences, alors qu’ils ne changeaient que d’étage dans le site. Informations sur l’horaire des déménagements complètement erronées, entre autres pour ceux qui partaient à Champs sur Marne.

– collègues obligés de déménager dans une zone tampon à un autre étage, sur le même site, soi-disant le temps de travaux, et qui remontent alors que les travaux n’ont pas commencé dans leurs anciennes salles. Déménagement totalement inutile ! Un collègue est même resté totalement isolé dans son ex salle car l’ensemble de ses collègues sont parti en zone tampon sauf lui…

– collègues bien accueillis sur leur nouveau site alors que d’autres se sentent de trop ou laissés pour compte… aucun « accueil » organisé par le responsable de DDR au moment de leur arrivée !

– instructions contradictoires sur la gestion des stocks venant de l’ancienne hiérarchie et de la nouvelle, que faire ? Les collègues sont perdus… Ils ont le sentiment de ne plus savoir travailler et ne savent pas où aller chercher le réconfort dont ils ont besoin. Tous se sentent orphelins de l’ancien collectif de travail.

– les stocks de plus en plus important qui donnent l’impression aux collègues qu’ils n’y arriveront jamais, car plus ils travaillent, plus le stock augmente. Les journées d’entraide deviennent la règle alors que le manque de personnel est dans tous les secteurs.

Les conséquences font que les Risques Psycho Sociaux n’ont jamais été aussi prégnants.

Pourtant, depuis presque un an, l’ensemble des collègues était informé et avait tenté de se préparer. Beaucoup d’entre eux aujourd’hui ont le sentiment de ne plus savoir travailler et ne savent pas où aller chercher le réconfort dont ils ont besoin. L’augmentation du stress fait que nos collègues sont en souffrances sur leurs postes de travail.
Tous ces aspects négatifs viennent en supplément des constatations des dysfonctionnements déjà listés par ailleurs.
Malheureusement cette liste n’est pas exhaustive.

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