Réflexion sur l’Urssaf Ile-de-France à l’horizon 2020
En préalable, nous avons demandé à la direction de prendre le temps nécessaire pour aborder ce point, en reportant la majorité des autres points mis à l’ordre du jour. La présentation de la direction n’a duré que 15 minutes (elle avait dépassé 2h30 pour l’encadrement supérieur !). Heureusement, nous avions préparé près de 60 questions, permettant d’obtenir plus d’informations, même si la direction n’a pas pu ou voulu répondre à plusieurs questions. La direction a largement communiqué par ailleurs (en savoir + n°216, à la volée…). Mais de nombreuses interrogations subsistent.
Lieu des différents sites
– Fermeture programmée à horizon 2019 de Paris Sud et de Nanterre.
– Pas de changement pour le siège (Lagny et Marceau), pour la Seine-St-Denis (Rousseau), et conservation du site de Noisy le Grand (les contours de ce site restent très flous).
– Pas de changement (a priori…) de commune d’implantation pour Guyancourt, Evry, Cergy, mais des déménagements auront bien lieu pour ces 3 sites.
– Le site de Melun déménagera dans une autre commune située à proximité, proche des transports en commun.
– Le site unique de Paris sera installé dans le quart Nord-est parisien.
– Le site de Créteil ira vers une autre commune mieux reliée en transports en commun (Val de Fontenay envisagé).
Achats d’immeubles : concernera le site de Seine-et-Marne et un autre site en grande couronne. En revanche, les autres futurs sites seraient loués.
Effectifs par site
– Seine-St-Denis (Lagny, Marceau, Rousseau, Noisy le Grand) : autour de 1 000 personnes, comme aujourd’hui.
– Seine-et-Marne : environ 200 personnes, comme actuellement.
– Yvelines : environ 180 personnes contre 150 aujourd’hui.
– Essonne : environ 165 personnes contre 145 aujourd’hui.
– Val-de-Marne : autour de 375 personnes contre 150 aujourd’hui.
– Val d’Oise : environ 250 personnes contre 130 aujourd’hui.
– Paris : un maximum de 450 personnes (contre 800 personnes sur les deux sites parisiens en ce moment).
Au total, 160 collègues de moins au minimum, soit un chiffre supérieur aux suppressions d’emplois programmés sur 2016 et 2017. La direction anticipe déjà des suppressions d’effectifs dans le prochain CPG. Cela promet !
Organisation du travail
La notion de DDR disparait en tant que telle, au profit de sites de recouvrement sans référence à la notion de département.
La direction dit vouloir concilier lieu de travail et domicile des agents. Mais en parallèle, elle va de plus en plus regrouper par thème la gestion des comptes et/ou différentes fonctions. De fait, aucun d’entre nous n’aura la garantie qu’il pourra rester sur le site de son choix.
Elle affirme aussi que des moyens en formation accompagneront les éventuelles demandes de mobilités fonctionnelles. Mais comment elle fera, sachant que les moyens en formation professionnelle sont déjà considérablement réduits, et vont continuer à se réduire avec la disparition de la formation professionnelle.
Maintien d’un centre d’accueil par département, gestion des comptes maintenue par portefeuille.
Nous avons mis la totalité des questions posées en séance sur notre site. La direction devrait nous transmettre des réponses écrites à ces questions.
N’hésitez pas à contacter des militants CGT afin de pouvoir échanger sur le sujet. Une chose est sûre : les seules garanties que nous aurons, ce seront celles que nous arriverons à imposer !
Prochaine plénière du CE : le 19 novembre