Intervention du groupe CGT-Ugict-CGT au Conseil d’administration du 23 février 2016

Nous avons tenu quelques prises de parole jeudi dernier, et nous tenons à vous alerter sur le ressenti de nos collègues, notamment du Rousseau, quant à la détérioration de leurs conditions de travail, sans compter les problèmes de rémunération.
Voici quelques exemples :
–    Problèmes récurrents d’outils, non réglés à ce jour, et ce, pour tous les régimes,
–    Problèmes DSN impossibles à régulariser à notre niveau (inadéquation entre la déclaration et le visuel restitué sur Gesur)
–    Anomalies Racine en masse, liées à la suppression de codes types de personnel en cours d’année, et à l’impossibilité de répartir les sommes en fonction des risques
–    Problèmes sur NET-ENTREPRISE, qui occasionnent des impayés injustifiés (prélèvements SEPA sur le secteur privé et les auto-entrepreneurs notamment)
–    Obligation de faire face au non-remplacement des collègues partis ou absents
–    Incidence de la formation en cascades et de la gestion des stagiaires et des CDD sur les équipes et les portefeuilles
–    Travail de masse sur listings qui devient la quasi-totalité de l’activité et qui ne laisse plus de place à l’autonomie de l’organisation
–    Mise en place plus que difficile du 3 en 1 pour les ETI.
Nous demandons à la direction de prendre ses responsabilités pour que le travail de nos collègues ne soit plus impacté par cette incapacité à régler les problèmes d’outils, qui ont une fâcheuse incidence sur la productivité, si chère à la direction !
A ce titre, la DSN ne doit être totalement mise en place, qu’une fois que l’outil soit fiable et vérifié.

Nous exigeons des embauches et la titularisation des CDD pour pallier le manque d’effectif.

Nous exigeons que les travaux de masse ne soient faits que sous forme de quelques demi-journées par semaine, comme par le passé, afin de laisser la place à la gestion courante du portefeuille.

Plus généralement, nous voulons retrouver la qualité et l’intérêt dans le travail, et remplir à nouveau dans de meilleures conditions, notre rôle de service public. En effet, notre conscience professionnelle est mise à mal par toutes les problématiques reprises ci-dessus.

Par ailleurs, nous sommes malheureusement convaincus que les collègues du RSI sont également en souffrance sur leur poste de travail.

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