Le 26 octobre, les organisations syndicales étaient réunies avec la Direction pour les futures négociations, dont certaines, à la demande de la CGT :
- Le transport
- L’endométriose
- Les inspecteurs et contrôleurs sur pièces
La CGT a toujours lutté contre le CPG – déclinaison de la Cog qui s’applique toujours au détriment des salariés – en défendant le pouvoir d’achat des collègues contre l’inflation subie, en négociation au niveau national pour l’augmentation des salaires et la valeur du point, en demandant à nos tutelles plus d’effectifs, de meilleures conditions de travail, une prime de vie chère et une augmentation de nos salaires.
Pour nous, tout salarié d’un organisme de sécurité sociale devrait pouvoir vivre décemment avec un logement et un salaire qui lui permette de vivre au quotidien et non survivre.
Mais toutes ces négociations ne relèvent pas de la décision de notre employeur mais de nos tutelles ; c’est pourquoi la CGT a fait une déclaration préalable lors des négociations du 26 octobre.
Les organisations syndicales qui veulent vous faire croire le contraire qu’elles peuvent négocier les salaires au niveau local, méconnaissent et confondent les conventions collectives, les protocoles, négociations. Est-ce à l’approche des élections professionnelles qui les amènent à communiquer maladroitement sur le sujet ?!
Depuis toujours, la CGT a combattu et défendu le droit des salariés et s’est attachée à réclamer auprès de nos tutelles l’augmentation de la valeur du point lors des négociations et de la classification qui n’a abouti qu’à une augmentation de 5 % de la valeur du point en deux fois (3,5 % en 2022 et 1,5 % en 2023).
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La CGT a un rôle d’employeur au sein du CSE, qu’elle cogère avec les autres organisations syndicales.
Les salariés du CSE nous ont saisis pour une augmentation de salaires, demande légitime surtout en cette période d’inflation.
Nous avons réuni un bureau du CSE le 12 octobre, et nous avons proposé d’attribuer à tous les salariés du CSE 12 points pour tous, afin de permettre de répondre partiellement à la demande des salariés.
Le CSE, ce sont 12 salariés, la bibliothécaire vient de partir en retraite, et nous ne prévoyons pas de la remplacer, ce sont aussi des postes sans déroulements de carrière possibles, donc quasiment aucune opportunité de postuler en interne.
Seules la CGT et la CFDT ont voté pour cette proposition. Les élus Sud ont voté contre.
Il est vrai que pour un syndicat qui n’a proposé aucun budget depuis les dernières élections, c’est un peu léger comme raisonnement. Toutes les prestations du CSE ont été budgétées sur proposition de la CGT votée en bureau avec la CFDT et réalisées aux bénéfices des salariés de l’Urssaf IDF.
L’augmentation proposé pour les salariés du CSE ne se fait pas au détriment des prestations du CSE, comme une augmentation des salaires à la sécurité sociale qui n’a pas de conséquences sur les remboursements de la sécurité sociale !
La CGT a toujours été en accord avec ses choix et ses valeurs : la défense des salariés de leurs droits ainsi que de leurs conditions de travail qui passent par une rémunération décente. Nous avons toujours été en cohérence avec nos décisions lors de notre déclaration contre le CPG, au CSE comme au Conseil d’administration, et l’application de ce principe au CSE en tant qu’employeur.
La crédibilité c’est annoncer des propositions et les suivre en le prouvant par des actes !
Le 14 novembre 2023