Avis sur le projet CPG 2023-2027 – Plènière CSE 26 septembre 2023

 

Le niveau des effectifs annoncé pour 2027, soit 2 502 ETPMA CDI, est plus bas que le niveau des effectifs annoncés dans le précédent CPG sur 2022, soit 2 601 ETPMA CDI. Rappelons qu’à l’époque, la direction s’était engagée à maintenir le niveau des effectifs, alors que dans les faits, les effectifs ont diminué fin 2022 par rapport à fin 2017, et ce, malgré l’intégration de centaines de collègues en provenance de diverses caisses (les caisses ex-SSI en particulier).

Avec ces chiffres annoncés en termes d’effectifs, cela en dit long déjà sur la politique d’embauche envisagée par la direction de l’Urssaf IDF pour les années à venir.

Parallèlement, la masse salariale prévue pour 2027, soit 166,994 millions d’euros, est plus faible que la masse salariale 2022 initiale figurant dans le précédent CPG, soit 170,289 millions d’euros. Comment justifier un tel écart, surtout au regard de l’inflation actuelle qui n’a rien à voir avec l’inflation en 2018, si ce n’est que cela annonce de nouvelles restrictions ?

Ainsi, la direction est bien incapable de garantir un maintien des effectifs avec la masse salariale présentée dans ce CPG.

En outre, nous n’avons pas la moindre garantie que vous utiliserez tout l’argent présenté dans ce CPG, en particulier en matière de masse salariale, alors que vous ne l’avez pas fait dans le précédent CPG, rendant ainsi des dizaines de millions d’euros à la tutelle entre 2018 et 2022.

Par ailleurs, de nombreuses inconnues ou incertitudes demeurent quant à la prise en charge de plusieurs projets :

  • La participation aux Maisons France Service, dont nous ne savons pas concrètement comment cela va se concrétiser et avec quels moyens
  • L’approche « Middle office » mise à toutes les sauces, sachant que cela va entraîner un recours accru au téléphone pour une proportion grandissante de collègues

• L’internalisation de la téléphonie sans annonce d’embauches en conséquence

• Le transfert à l’Urssaf Midi-Pyrénées de la gestion des frais de déplacement et des indemnités journalières alors que la situation reste toujours compliquée dans les services de la RH

• La fiabilisation des données individuelles des entreprises à forts enjeux, avec là-aussi un grand flou quant aux moyens qui seront alloués à ces lourds travaux de fiabilisation

• L’augmentation de l’effort de contribution aux travaux nationaux pour le porter à 2 %, soit environ 20 ETP supplémentaire consacrés à des missions nationales

• La prise en charge des immatriculations des comptes Tese, qui représente une charge de travail non négligeable

• Le devenir de nos collègues gestionnaires des comptes EPM et AV

• Le devenir des collègues de St-Ouen suite à la fermeture programmée de leur site fin 2026

• Le devenir des collègues d’Evry dont le site devrait déménager à proximité (a priori), mais avec une réduction des surfaces, réduction qui va d’ailleurs s’appliquer à tous les collègues concernés par les réorganisations à venir

• L’absence d’engagements de l’Urssaf Ile-de- France concernant la prévention des risques psycho-sociaux et l’attention réservée aux conditions de travail des collaborateurs

La CGT et l’Ugict-CGT condamnent un tel CPG élaboré au détriment des conditions de travail et d’existence de l’ensemble de nos collègues. Nous ne pouvons qu’émettre un avis défavorable sur ce contrat pluriannuel de gestion.

La CFDT, Sud et FO ont également émis un avis négatif sur ce CPG. Toutes les organisations syndicales représentées au CSE émettent ainsi un avis défavorable sur ce CPG. Espérons qu’il en sera de même au Conseil d’administration.

Compte-rendu complet du CSE à venir

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