Déclaration préalable de la CGT Ugict CGT
Nous tenions à rappeler que le flex office n’est pas un aménagement plébiscité par les collègues du 78.
Par conséquent, il ne nous paraît pas souhaitable de l’étendre à l’ensemble des collègues. De plus, celui- ci est contraire à une bonne diffusion de l’information, à la montée en compétence des agents, et par la même, en totale opposition avec les différents axes de travail présentés à l’ordre du jour.
Le flex office est une mesure d’économie testée dans un certain nombre d’entreprises. Il en ressort qu’il n’est pas adapté aux besoins des salariés. Il est d’ailleurs souvent constaté une perte d’efficacité, un isolement des collègues concernés, un sentiment de ne plus être à sa place, d’être interchangeable, du stress, une augmentation des troubles musculosquelettiques…. Les risques sont nombreux et nous resterons vigilants.
Pour l’entreprise l’équation est simple, il faut trouver de nouvelles économies et l’immobilier est le deuxième poste de dépense après la masse salariale.
Travailler à son propre bureau permet de trouver un cadre et un espace structuré et structurant, dans lequel on trouve ses marques, se concentre, communique, sans avoir à chercher sa place le matin, et sans avoir la surprise de notre voisin du jour. Cela ne sera plus le cas avec la mise en place du flex-office !
Non au flex-office et aux sans bureaux fixes.
D’autre part, concernant les chantiers CEDAET, pour la CGT et l’Ugict CGT, il est évident que ces derniers donnent quelques axes de travail, mais ne résoudront pas les problèmes de conditions et surcharge de travail, de formation, de mal-être des collègues, et ce tant que la direction sera dans le déni que cela est lié essentiellement au manque de personnel.
Il n’y aura aucun remède miracle tant qu’il existera une surcharge des portefeuilles des agents liés à une politique de non-recrutement désastreuse. Cela sera toujours d’actualité tant que cette situation perdurera, et ce, quelles que soient les différentes mesures prises. Pour qu’il y ait montée en compétence, il faut du temps afin que les agents soient formés.
Nous ne pouvons qu’être fort inquiets quant à la tournure de ces chantiers. Il faut soigner le mal à la racine…
Médecine du travail et Covid 19
Point sur les salariés touchés par la Covid 19 et nombre de cas contact par site
Il y a eu 67 cas de suspicion Covid depuis le 16/11/21 dont 23 positifs.
Selon l’ARS, 2 clusters ont été dénombrés à l’Urssaf IDF, un à Champs sur Marne et un au Lagny depuis le 06/12/21. L’ARS définit le cluster comme la présence d’au moins 3 cas positifs sur un même site sur une période de 7 jours.
Le médecin du travail rappelle que pour les cas contacts, une distinction entre vacciné et non vacciné est faite, mais dans les 2 cas, un test doit être fait immédiatement.
Une personne vaccinée ne sera pas isolée et pourra venir travailler sur site en cas de test négatif, alors qu’une personne non vaccinée devra s’isoler pendant 7 jours et ne pourra revenir qu’en cas de test négatif au bout des 7 jours.
Dernière information de la direction du 23 décembre : désormais et jusqu’à nouvel ordre, il n’y a plus de distinction entre vaccinés et non vaccinés. Il est recommandé aux personnes cas contacts de se mettre en télétravail dans l’attente du résultat du 2ème test au bout de 7 jours, même si le 1er test est négatif.
Dans tous les cas si les collègues cas contacts ne savent pas comment réagir, ils sont invités à prendre contact avec la Médecine du travail.
De plus, les tests sont gratuits pour toute personne vaccinée sur présentation de son attestation de vaccination.
Pour le moment, il n’est pas envisagé que la Médecine du travail prenne en charge la vaccination pour la 3ème injection de rappel par manque de personnel.
Nous réitérons notre demande pour que la direction procède rapidement au recrutement de 2 infirmières et d’un Médecin du travail afin que le service santé au travail puisse fonctionner correctement et assurer ses différentes missions.
Nombre de contrôle suite à arrêt médical demandé par la direction et suites données
Seul un contrôle a été demandé ce mois-ci.
Trois suspensions de salaire ont eu lieu suite aux demandes de contrôle du mois précédant.
Point sur les groupes de travail suite au rapport CEDAET
Ces chantiers sont composés de salariés volontaires.
I- Point d’avancement des travaux des groupes 1 et 5lancés au cours du 2ème trimestre 2021
Groupe 1 : Prévenir les risques liés à l’intensification et à la complexification du travail
Les travaux pilotés par A. Bros seront présentés lors d’un prochain Comex.
Différents axes se sont dégagés :
– Clarifier et rationaliser la communication d’ordre général par l’utilisation des différents canaux de communication, le développement de la transversalité entre secteurs afin de répartir la charge de travail, la formation aux outils du numérique avec les Ambassadeurs du numérique…
Concernant la répartition de la charge de travail, nous rappelons à la direction qu’il ne s’agit pas de répartir le travail sur l’effectif présent, mais bien d’adapter l’effectif à la charge de travail, c’est à dire embaucher et former !!! Il y a un retard dans le recrutement (7 mois sans embauche pendant la crise Covid) et aucun rattrapage prévu, le nombre de salariés actuel ne correspond même pas au CPG…
Par ailleurs, la formation aux outils du numérique reste problématique : les Ambassadeurs du numérique ne sont pas forcément connus par tous les salariés, et même s’ils font leur maximum pour se rendre disponibles, ils ont aussi un poste de travail à assurer.
Nous demandons donc que dans chaque DDR la liste de Ambassadeurs du numérique soit diffusée et que du temps soit accordé pour qu’ils puissent accompagner les salariés.
Un audit interne est d’ailleurs en cours, avec des résultats qui seront communiqués en janvier 2022 pour connaître les besoins des utilisateurs.
– Repenser la diffusion de l’information technique auprès des agents.
– Adapter et sécuriser notre communication externe de façon pédagogique auprès des cotisants et automatiser l’envoi de certains documents.
Groupe 5 : Adapter et faire progresser les compétences
Plusieurs axes ont été abordés tels que :
– l’évaluation de la compétence.
– l’anticipation et l’identification des situations de décrochage professionnel.
Ces actions seront mises en place de manière prioritaire.
Deux axes de travail feront l’objet d’une étude complémentaire en lien avec les travaux de branche sur des sujets similaires.
– se rendre acteur et promouvoir un management individualisé des compétences.
– faire de la formation un levier de l’évolution et de l’adaptation des compétences au plus près des besoins.
II- Point d’avancement des thématiques 2, 3, 4 et 6
La crise sanitaire a modifié la planification envisagée.
Toutefois un certain nombre de réflexions et d’actions ont été engagées.
Groupe 2 : Améliorer la reconnaissance au travail
3 enjeux principaux ont été retenus :
– Donner des perspectives d’évolution professionnelle
– Objectiver les passages au niveau supérieur selon des critères transparents et partagés
– Développer les compétences dans l’organisme
En 2021, il y a eu 3 parcours N3/N4 de technicien support utilisateur (D7/DIL) et 37 parcours N4/N5A de référent technique
Des travaux débuteront en 2022 pour la mise en œuvre de parcours N5B/N6 pour les responsables d’unité.
Nous dénonçons une politique salariale insignifiante : les passages au niveau supérieur sont insuffisants car ils concernent trop peu de collègues (environ 1.5% du personnel) et les modalités sont à revoir. En effet, il est aberrant de devoir passer un entretien pour pouvoir prétendre à un parcours alors que les tâches restent les mêmes.
Ce à quoi, comme à son habitude MR GUERINET nous rappelle que la politique salariale de l’Urssaf est tenue par des contraintes budgétaires. De plus, il s’étonne que les salariés ne se mobilisent pas plus pour leurs salaires.
Groupe 3 : Repenser les modes de communication et améliorer la circulation de l’information
La crise sanitaire a engendré le développement des outils numériques (teams, Yammer, SharePoint, …) et une meilleure appropriation par les salariés.
Il existe énormément d’outils et de canaux de communication, ce qui au final devient un frein à la circulation de l’information. Les collègues ne s’y retrouvent plus. D’autant plus que certains outils dysfonctionnent.
Groupe 4 : Travail d’encadrement : organisation, soutien technique et social
Des travaux sur l’accompagnement des managers, et des primo managers sont en cours.
Groupe 6 : Recommandations relatives à l’aménagement des espaces de travail
Les travaux s’appuieront, notamment, sur ceux en cours dans le cadre du projet de la DR de Guyancourt.
Réaménagement de la DRH et présentation des plans
Ce réaménagement vise 3 objectifs : regrouper tout le service DRH au même étage en y intégrant l’ancien département de la formation professionnelle actuellement au Marceau, intégrer le CNG formation contrôle et tenir compte de l’augmentation du TAD.
Pour se faire le CNV actuellement au 3ème étage du Lagny sera transféré au 3ème étage du Marceau vers le 20/01/2021 et ne sera pas concerné par le flex office.
Mais surtout, c’est la mise en place du flex office avec la création de 2 espaces de bureaux partagés pour les collaborateurs, des bureaux individuels pour les responsables de département qui pourront être utilisés lors de l’absence de ces derniers.
En fait, même une personne qui n’est pas en TAD ou une personne en TADO, aura un poste de travail qui sera partagé avec d’autres collègues pendant son absence. Il n’y a plus de bureau attitré (73 postes prévus pour un effectif de 87 personnes au total).
Que se passera-t-il lors des journées sacralisées où tout le monde sera présent ?
La direction tente de nous rassurer en indiquant qu’un poste de travail est garanti pour chaque salarié, même si ce poste est dans une autre salle ou unité par exemple.
Cette phase pilote pourrait d’ailleurs servir de base pour d’autres implantations.
Le déménagement de la DRH n’interviendra qu’après avis du CSE de janvier 2022. Pendant la durée des travaux prévus jusqu’à fin mai, les salariés seront placés dans des zones tampons.
Aménagement de la DR des Yvelines et présentation des plans
La Direction du Recouvrement de Guyancourt sera transférée dans le bâtiment Australia à Montigny le Bretonneux et occupera un demi-plateau au 1er étage et la totalité du plateau du 2ème étage.
52 places de parking et 13 places pour les 2 roues sont prévues.
Au rez-de-chaussée, un RIE sera accessible pour les personnels de l’Urssaf et ils pourront s’y restaurer aussi avec leur propre repas.
L’aménagement des locaux a été conçu avec un taux de flexibilité de 0,76% soit 109 postes de travail prévus pour 142 personnes (dont 28 inspecteurs)
Des bureaux individuels sont prévus pour les responsables de département et la directrice, à hauteur de 4 bureaux pour 5 managers supérieurs, et des bureaux de 2 à 4 postes pourront accueillir les responsables d’unités et les ATC.
Tout comme pour la DRH, la Direction garantit un poste de travail pour chacun.
Qu’est-il prévu pour la personne RQTH et les 10 personnes qui bénéficient d’un réglage spécifique de leurs bureaux et /ou chaises de bureaux ?
Le 1er étage est dédié au Centre d’accueil et au département contentieux/PRS, au total 24 postes de travail et 6 bureaux d’accueil.
Le Pôle middle-office et le contentieux partageant les mêmes bureaux, comment seront organisées les journées neutralisées pour ces collègues devant faire du téléphone ?
Les salles fermées et les panneaux acoustiques réducteurs de bruit seront-ils suffisants pour pallier les nuisances sonores ?
Au 2e étage sont prévus 79 postes de travail avec sur la moitié droite du plateau : le recouvrement, le pilotage et les locaux pour le ménage. Et sur la moitié gauche du plateau : la Direction, le secrétariat et les responsables de département, le contrôle, l’informaticien local, le TLM, le local CSE, le local OS et le local repos.
Point sur la mission CSSCT sur Lieusaint
Une réunion d’information des personnels de Lieusaint s’est tenue le 9 décembre 2021 afin d’indiquer la méthodologie et les objectifs de cette mission.
Dans un premier temps des entretiens individuels seront menés par la psychologue du travail, elle pourra être appuyée par le médecin du travail, afin de faire un état des lieux de la situation.
Ces entretiens anonymes, la psychologue étant tenu au secret professionnel, se font au volontariat, mais nous encourageons un maximum de salariés des secteurs concernés à y participer, pour avoir une vision la plus précise possible de la situation.
Les convocations seront adressées par Forms et les entretiens devraient s’étaler de décembre 2021 à fin janvier 2022.
Parallèlement, les élus CGT de la CSSCT et du CSE entendront les collègues qui le souhaitent sur leurs conditions de travail, leur vision de la DDR, les problèmes qu’ils peuvent rencontrer, ou leurs motifs de satisfaction ….
Ensuite une synthèse sera faite avec une restitution auprès des collègues lors d’une réunion collective, avec un état des lieux et des pistes d’action à mettre en place.
Il ne s’agit en aucun cas de stigmatiser les collègues de Lieusaint.
Comme l’a exprimé une collègue, c’est juste que la surcharge de travail est trop importante et cela génère beaucoup de stress, de mal être, ce qui est le cas également sur beaucoup de DR.
Point Accueil cotisants : Bilan Ramsès et suivi des incidents
Un bilan Ramsès sera présenté en janvier 2022.
Toutefois, suite aux derniers incidents intervenus au Lagny, la direction demande une évolution de la fiche de signalement d’incidents pour indiquer si le bouton Ramsès a été activé, ainsi que le bouton d’urgence vers l’encadrement.
Elle souhaite aussi revoir son contrat avec le prestataire qui assure la sécurité pour redéfinir son périmètre d’intervention.
Nous demandons une harmonisation et un rappel des procédures à mettre en place en cas d’incidents, dans tous les centres d’accueil, y compris au Lagny, concernant le bouton d’urgence d’appel vers l’encadrement (il semble que ça ne soit pas le même partout) et le bouton Ramsès qui doit être enclenché pendant 4 secondes pour être activé.
De même les téléopérateurs, les délégués du recouvrement, les gestionnaires de comptes, le PRS, les rédacteurs juridiques, les contrôleurs et inspecteurs, les CAJ ainsi toute personne qui peut se retrouver face à un cotisant insultant, désobligeant ou violent, la procédure doit être maîtrisée.
De plus nous souhaitons être informés à chaque incident des suites données par l’Urssaf.
Bilan du nombre de CDD réembauchés en CDI et passage de tests psychotechniques
Seuls 35 CDD sur 289 embauchés ont été transformés en CDI.
Cela est tout à fait insuffisant au regard des besoins de l’Urssaf IDF et nécessite un investissement de formation important qu’il faut recommencer tous les 3 mois, alors que beaucoup d’entre eux aimeraient être embauchés en CDI et que nous manquons d’effectifs.
Point sur la climatisation et le chauffage sur tous les sites
La climatisation et le chauffage sont problématiques sur l’ensemble des sites même les plus récents.
la directeur reconnaît qu’il peut y avoir des problèmes à ce sujet sur certains sites. Les situations sont en cours de vérification pour trouver des solutions. Toutefois il estime que dans l’ensemble, l’Urssaf IDF est au top de ce qui se fait en matière d’immobilier de bureau aujourd’hui.
Cela est sûrement vrai, mais n’empêche pas que, sur tous les sites les collègues se plaignent de problèmes de chauffage ou de climatisation.
N’hésitez pas à nous solliciter pour toutes questions : cgturssafidf@orange.fr
Prochaines plénières : CCSCT le 11 janvier, CSE le 18 janvier et Cric le 10 mars.
ENSEMBLE ON COMPTE VRAIMENT, REJOIGNEZ-NOUS !
La vie au travail n’est pas un long fleuve tranquille.
Salaires, emplois, conditions de travail, respect des droits, … demandent votre implication pour construire ensemble des réponses. Certes, la confiance est nécessaire pour défendre les intérêts, les acquis mais pas toujours suffisante pour peser sur la conquête de nouveaux droits.
En adhérant à la CGT, vous sortez de votre isolement, vous donnez votre avis, vous agissez pour vos revendications.
Contactez nous : cgturssafidf@orange.fr