Licenciement suite…

M. RAVOUX persiste et ne veut même pas voir la collègue avec les éléments permettant de la disculper!

Le 31 août nous avons rencontré, avec FO, M. RAVOUX. Il a indiqué que selon le cadre il y aurait eu un chèque de 50€…

De jour en jour plus étrange ce dossier où, à chaque rencontre, une précision est ajoutée… Comme si la direction était bien consciente que son dossier ne tient guère la route…
Malgré nos arguments, nous avons conclu l’entretien avec le directeur qui maintient sa décision de licencier Sabine sauf si des éléments nouveaux lui étaient apportés.

Nous lui avons donc proposé de lui fournir la preuve qu’aucun chèque n’avait été fait (chéquier+relevés de compte). Il nous a répondu que ce serait effectivement un élément nouveau qui pourrait lui permettre de revoir le dossier.

Sabine étant d’accord pour apporter ces documents nous avons rappelé M.RAVOUX pour fixer un rendez-vous.
Après avoir fait attendre sa réponse quelques jours, il nous fait rappeler par son adjoint et, sa réponse : « NON, je veux bien les documents mais sans la rencontrer ! ». Malgré notre insistance il a maintenu ce refus…

Il s’agit de documents privés, sabine n’était pas obligée de les fournir,…c’est normalement à celui qui accuse d’apporter la preuve de ce qu’il avance et pas l’inverse…

La Direction décide de licencier mais ne veut pas assumer de voir en face la personne qu’elle licencie !
On peut vous accuser sans preuve mais, quand vous cherchez à apporter des preuves pour vous disculper on refuse de vous voir !  C’est inique et inadmissible !

Malheureusement, notre collègue malade et sous antidépresseurs depuis que la  procédure de licenciement a été lancée,  n’a plus le courage de se battre pour obtenir une rencontre, elle préfère tourner la page et nous demande de ne pas aller plus loin en interne. Elle envisage malgré tout, lorsqu’elle sera remise,  d’aller en justice.

Nous nous joignons à elle pour remercier vivement tous les collègues qui se sont mobilisés pour elle en grève ou en signant la pétition qui avait commencé de circuler.

Montreuil le 11 09 2012

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